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Expo

Cette quatrième édition d’Archidoc relève le défi de montrer dans sa quasi intégralité la production d’un architecte s’étalant sur près de quarante ans. Assuré par Marie-Christine Merch qui fut longtemps une proche collaboratrice d’Émile-José Fettweis, la sélection des documents fait la part belle aux archives en construisant son discours selon une logique programmatique. Les habitations unifamiliales, le logement public, l’architecture commerciale ou encore la délicate question de la rénovation urbaine dévoilent une capacité de l’architecte de répondre avec finesse et efficacité à une grande diversité d’enjeux. L’exposition révèle également des dimensions esthétiques très fortes et parcourt les grands mouvements de l’histoire de l’architecture belge de la seconde moitié du XXe siècle. Du Modernisme de la maison Guilissen consacré par le Prix Van de Ven en 1956 au langage singulier de la maison Dumont en passant par le Brutalisme de la maison Lecat et le Post modernisme du siège de la Générale de Banque à Heusy, Fettweis traverse le temps sans se corrompre.

Scénographie

La scénographie conçue par Nicolas Wolkenar pour présenter le travail de l’architecte Fettweis se voulait comme un écho à celui-ci : une maîtrise des surfaces disponibles pour présenter sobrement des archives d’une grande qualité graphique, complétées par des photographies originales. L’autre face de l’architecte, celle du dessinateur et  du peintre trouve sa place dans les vitrines avec des carnets de croquis, des dessins de jeunesse, des affiches …  Quant aux tableaux, ils ont fait l’objet d’un choix judicieux en accord avec son auteur. Enfin, quelques petits objets représentatifs de la créativité de l’architecte prennent place dans de petites vitrines, minutieusement mis en scène.

Œuvre choisie

Souvenir d’une profonde amitié.

Il m’a été demandé de choisir dans les collections du Musée Wittert une œuvre avec laquelle je pouvais dialoguer. Mon choix se porte vers une œuvre d’André Blank. Artiste peintre de Raeren, un de mes tous grands amis qui reste, pour moi, une référence avec une très grande créativité et une magnifique sensibilité. Ici c’est plus personnel, l’objet de multiples rencontres. J’ai eu la chance d’œuvrer avec lui à Astenet pour la chapelle Sainte-Catherine de Sienne, et de collaborer à de nombreuses créations. De plus notre amitié a été pour moi l’occasion de montages de nombreuses expositions chez lui et pour lui dans son beau donjon de Raeren et de plusieurs rétrospectives à Verviers pour les Amis des Musée et aussi la grande exposition du Musée Saint Georges à Liège et une à Stavelot à l’Abbaye. Un magnifique ouvrage Blank de Georges Schmits aux éditions Mardaga retrace son parcours et son œuvre. Tous les mercredis à Saint Luc, j’avais le bonheur de partager avec lui le repas de midi. Mais c’est souvent à Raeren chez lui ou dans son atelier que nos échanges étaient les plus riches et parfois plus tardifs…André reste pour moi une porte vers la sensibilité et la création… Et aujourd’hui, quand je peins, il reste quelque part présent dans mon travail.

Merci André.

– Émile-José Fettweis, mai 2019

 

André Blank

Carré en mouvement, linogravure, 1985, Musée Wittert-Collections artistiques ULiège.

Vernissage

L’inauguration d’Archidoc 04, le vendredi 11 octobre 2019, a donné lieu à un nouveau moment de célébration. Quelque 300 personnes s’étaient données rendez-vous pour rendre hommage au travail de Émile-José Fettweis. La prestigieuse Salle académique de l’ULiège était remplie pour la projection en avant-première du film de Christopher Bouts et Sylvain Lange, suivie d’un discours de Fettweis, en présence des architectes mis à l’honneur par Archidoc lors des éditions précédentes.

Émile-José Fettweis et l’architecture moderne à Verviers

Après le succès remporté par l’exposition à Liège, la Ville de Verviers a tenu à rendre hommage à l’architecte en dévoilant l’exposition au sein du Grand Théâtre. Le GAR-Archives d’architecture a également souhaité augmenter la perspective de son propos. Si Émile-José Fettweis apparait comme l’une des grandes figures de l’architecture moderne à Verviers, son travail s’inscrit dans un paysage qui voit d’autres personnalités participer à l’émergence de nouvelles expressions architecturales. Une courte sélection de huit bâtiments, outre qu’elle entend prendre de la hauteur et resituer Fettweis dans le long « combat » des architectes du Mouvement moderne, se propose d’ouvrir les regards et d’envisager l’architecture dans sa rupture avec les codes académiques et historiques dominants. De l’Art nouveau au Modernisme de l’Entre-deux-guerres et de l’immédiat Après-guerre, elle ouvre la focale sur des figures parfois méconnues qui ont marqué le paysage tout en situant les stratégies mises en place par les architectes pour appréhender et adapter les nouvelles conceptions qu’elles soient spatiales, techniques ou esthétiques. En combinant les richesses des Archives de la Ville de Verviers et celle du GAR-Archives d’architecture, ce parcours dans les « vieux papiers » entend souligner la valeur de l’archive d’architecture en tant que source documentaire mais également en tant que porte d’entrée dans l’intimité de l’architecte au travail.

Couverture presse