Expo
L’exposition met l’accent sur les moments fugaces de la prospection qui engagent le projet. Elle convoque les premiers mots, les premiers crayonnés, les premiers glissements qui conduisent à une formulation plus structurée, « une image » qui, toujours, détermine la suite des opérations qu’elle soit rejetée ou approuvée. Le cabinet de curiosités élaboré par Cédric Libert et le dispositif scénographique agissent de concert. Comme des vases communicants, ils oscillent et s’équilibrent au gré de la visite et de ses captures spontanées. La majorité des documents présentés sont des documents de recherches originaux. Essentiellement des maquettes, dont quelques rares de présentation, des plans à différents stades du dossier accompagnés d’inserts directement liés au cheminement du projet, voire à sa lisière, mais qui le constituent par une accumulation de sédiments singuliers.
- Georges-Éric Lantair, octobre 2021
Scénographie
Pour sa cinquième édition, Archidoc a souhaité, une fois n’est pas coutume, donner le commissariat de l’exposition à l’architecte lui-même. Dans ce voyage introspectif, Georges-Éric Lantair est accompagné de Cédric Libert avec qui il a collaboré plusieurs années dans l’atelier de la rue Chéri. Colonne vertébrale du cheminement, les maquettes construisent un discours ponctué de dessins, esquisses et croquis. En appui à cette collection d’archives d’architecture, un cabinet de curiosités dessiné par Cédric Libert rassemble un ensemble d’artéfacts – de « merveilles » – chers à l’architecte. Comme pour chaque édition d’Archidoc, le regard sensible de Nicolas Wolkenar accompagne la réflexion scénographique.